La vie est simple, c’est l’homme qui complique tout ! [Brooke Evans]

Il en faut du courage à certains moments pour choisir la vie

Jory essaya de se relever,il chercha des yeux sa béquille, mais bien sûr elle n’était pas à proximité, cela aurait était trop beau. Ces petits cons la lui avaient pris, quel idée de couper par Central Park, la nuit, il aurait mieux fait d’appeler Amy pour lui dire qu’il ne rentrait pas ce soir, mais là, c’était trop tard… Et puis, tout ce qu’il avait acheté, envolé. Elle avait besoin des ses médicaments, mais là, impossible de les rattraper, c’était toujours plus facile de s’attaquer à un handicapé qu’un homme en bonne santé, et surtout bien plus drôle, ça les avaient fait rires, mais surtout c’était trop cher, les médicaments, il n’avait plus d’argent sur lui. Tout prit, rien laissé de valeur, enfin ce qui pouvait avoir de la valeur à leurs yeux… Sûrement des petits bourges qui après avoir fêté une situation quelconque voulaient voir ce que c’était de piquer des gens…

Avec sa manche, il essuya le sang qui coulait de son nez, ils n’avaient rien fait à moitié, sûrement cassé, et demain, un magnifique œil au beurre noir. Mais il pouvait s’estimer heureux, rien d’autre de cassé, ils ne l’avaient pas frappés à la jambe. En faîtes, tout c’était passé très vite, il n’avait pas eu le temps de voir le poing arrivés qu’il s’était retrouvés par terre, mon dieu ! Que le sol était bas… Puis avant qu’il ne puisse se relever, ils lui avaient donné un coup de pied dans le nez, il ne savait pas vraiment ce qui s’était passé après.

Ravalant des larmes de rage, il s’était fait avoir comme un bleu, il faisait la même chose avec Amy quand leurs père les avaient quittés, de temps en temps ils ramenaient suffisamment d’argent pour pouvoir se payer à manger, mais ils devaient surtout rembourser les dépenses de leurs mères, elle avait besoin de sa dose de drogue chaque jour, et finalement, ils n’avaient plus tellement d’argent que ça. Des fois, quand Jory en voulait à la Terre entière, il se demandait si sa mère ne l’avait pas fait exprès, de foncer dans l’autre voiture, il n’avait jamais entendu parler de ses parents, ils étaient soi-disant mort…

Mais ce n’était pas le moment de se lamenter sur son sort, il devait rentrer, Amy l’attendait, il savait quel faisait des crises d’angoisses quand il ne lui disait pas ou il était, et elle lui faisait la tête pendant plusieurs jours. Il y avait alors une lourde tension entre eux deux. Quand elle avait décidé d’embêter le monde autant parlé à un mur, elle était têtue comme une mule. Elle s’était mise en tête qu’elle pourrait marcher à nouveau comme avant, mais elle n’avait pas encore compris qu’elle ne marcherait plus ! Plus jamais, comme si lui pouvait courir le 100 mètres…

Quand il était petit, il aimait particulièrement courir, son rêve, c’était d’un jour jouer un match professionnel de basketball… Rêve envolé quand l’accident eut lieu, une part de lui s’était envolé, dont son insouciance, il ne devait plus faiblir, jamais, surtout devant Amy, il savait que si elle le voyait pleurer ou se lamenter sur son sort, elle perdrait tout ses moyens. Il faisait vraiment un frère poule, il se considérait comme le protecteur d’Amy et jamais il n’accepterait qu’elle baisse les bras, même s’il devait entendre ses salades sur le fait qu’elle pourrait un jour, à nouveau marcher.

Il fallait maintenant qu’il trouve un point d’appui légèrement en hauteur pour pouvoir se relever, il n’arriverait jamais à plier assez la jambe pour se relever à même le sol. Et justement, quand on à besoin de gens ils ne sont jamais là. Cette fois-ci, Jory ne pu retenir un sanglot, il frappa du poing le sol, de rage, de peine et de haine. Il avait longtemps cru que la cause humaine n’était pas perdue, que quelqu’un arriverait à sauver l’humanité, rêve de gosse, oui…

La vue embrouillait par les larmes, il regarda autour de lui, son nez lui faisait un mal de chien et son œil gauche l’élançait affreusement… Le banc le plus proche était à 5 mètres et il se voyait mal ramper ou aller sur les fesses jusqu’à là-bas… Il en voulait à la terre entière, il leurs feraient tous la peau s’il en chopait un. Enfin, cela dépendrait peut-être de la personne… C’est à ce moment là qu’il vit un silhouette, ou crut entrapercevoir un vague forme physique un peu plus loin. Cela lui rappela comment il avait découvert qu’il pouvait imiter certains bruit, comme certains arrivent à imiter un chien qui aboie ou le hennissement d’un cheval, lui il arrive à imiter le bruit d’un moteur ou l’eau qui coule, enfin, peut-être, il ne le fait pas quand il veut.

‘Faîtes attention ! Ca glougloute, ça glougloute !’

Cria t-il à l’intention du vent, comme disait Mel pour les prévenir qu’il commençait vraiment à l’énerver.

Comment expliquer qu'une jeune femme soit en train d'errer dans les rues le soir ? Comment expliquer qu'elle soit seule ? Brooke avait le cafard, et elle avait besoin de prendre l'air. Ca lui arrivait souvent de sortir le soir. Même si tout le monde lui disait qu'il pouvait lui arriver nimporte quoi, Brooke n'avait pas peur car elle se disait qu'elle pourrait toujours devenir invisible, enfin, si son pouvoir marche !
Elle ne le maîtrisait pas encore très bien, elle avait découvert qu'elle pouvait se rendre invisible seulement quelques mois de çà. Au début, elle avait mal réagis, elle s'était dit qu'elle n'était pas normale, qu'elle était simplement... différente.
Elle ne se doutait pas que d'autres personnes étaient dans son cas. Alors elle préférait ne rien dire à personne, c'était plus sage pour le moment en tout cas.
Elle marchait donc dans les rues, on entendait aucun bruit, sauf les buits de ses talons sur le sol : Clac, Clac... il n'y avait personne. L'endroit était désert. Tout à coup, elle entendit un cri d'homme surgir de quelques mètres. Elle vit ensuite deux hommes courrir avec un sac en plastique à la main. Elle prit peur et elle ne se rendit pas compte qu'elle était invisible. Alors elle leur parla, croyant qu'elle était visible de tous

- Qu'est-ce qu'il se passe ?

Les deux hommes s'arretèrent net, en cherchant d'où venait le son.

- Répondez !

Les hommes crurent à un fantôme, alors ils partirent à toutes jambes, en laissant tomber le sac. Brooke alla le ramasser, et elle vit qu'il y avait des médicaments. Elle était redevenue visible quand elle entendit une voix. Elle ne comprit pas ce qu'il se passait, mais s'approcha. Elle vit une béquille, et plus loin, un homme, pleins de sang, qui était par terre. Elle lacha le sac et courrut vers lui

- Tout va bien ? Vous voulez que j'appelle les secours ?

Jory devait offrir un piètre spectacle, là, assis au milieu du chemin légèrement boueux de Central Park, il avait plu récemment, ce qui ne l’arrangeait pas vraiment, mais il était sûr que d’être assis dans la boue n’arrangeait personne. Le sang continuait à couler, et il s’essuya le nez avec la manche de sa chemise, vieille chemise qu’il mettait quand il faisait froid. C’est à ce moment là qu’il entendit des éclats de voix, une voix en faîtes, légèrement hystérique.

Il ne sut pas ce qui le surprit le plus, voir son sac se rapprocher tout seul, en l’air, ou la jeune femme qui apparut après, le portant, du moins, c’était impressionnant, il ouvrit de grand yeux étonnés. Qu’est-ce qu’une jeune fille comme elle faisait à cette heure de la nuit dans Central Park. Comme le fait qu’un éclopé comme lui avec des médicaments dans un sachet se retrouve dans le grand parc. Chacun ses raisons, il allait l’interpeller quand elle le remarqua, elle lâcha le sachet et Jory fit un grimace, c’était assez fragile ce qu’il y avait à l’intérieur. Elle courut vers lui…

-Tout va bien ? Vous voulez que j'appelle les secours ?

Jory eut un faible sourire et haussa les épaules, il avait déjà, bien sûr, était en meilleur forme, mais il n’y avait pas de quoi dramatiser, les médicaments étaient ‘sauvés’ et il n’avait pas besoin d’être hospitaliser.

‘J’ai connu des jours meilleurs, merci… Non, pas besoin, par contre si vous pouviez me passer ma béquille, ce serait très gentil.’

Répondit-il avec un drôle de sourire, un bout de femme, encore, qui essayait de jouer à la grande, sûrement encore une adolescente. Elle ressemblait tellement à Amy. Il s’humecta les lèvres, oui vraiment, son portrait craché avant l’accident, enfin, c’est ce qu’il pensait voir.

Elle vit que le jeune homme l'a regardait bisarement. Peut-être l'avait-il vu disparaître et réaparaître. C'est sûr que çà peut choquer. Brooke fit comme si de rien était. Il lui répondit qu'il avait connut de meilleurs jours. Brooke sourit légèrement

- Que s'est-il passé ?

Le jeune homme avait surement dut être étonné de voir que Brooke revenait avec le sac de médicaments. Si il lui demandait comment elle avait réussit à leur arracher des mains, Brooke ne saurait pas quoi répondre. Bref, le problème de se posait pas.
Il lui demanda de ramasser sa béquille. Elle l'a chercha du regard, avant de la voir et d'aller la reprendre. Elle lui rapporta, et l'aida tant bien que mal à se relever.

- Je m'appelle Brooke. Brooke Evans et vous ?

Brooke avait horreur de tutoyer les gens, mais elle n'allait pas non plus se mettre à le tutoyer xD.

- Vous êtes sûr que çà va aller ? Vous saigner de partout ! Venez, chez moi ce n'est pas très loin, et je pourrait au moins désinfecter vos plaies.

Brooke lui sourit. Elle alla chercher le sac de médicament. Elle revint vers le jeune homme, s'en voulant de l'avoir jeté par terre. Heureusement, rien n'était cassé.

La jeune femme fit comme si rien ne s’était passé et lui sourit légèrement avant de lui demander ce qui c’était passé, pas grand-chose en faîtes, il s’était fait attaquer par deux hommes qui lui avaient piqués son sac, une soirée normale quoi… Il ne répondit rien, car elle s’était détournée et cherchait des yeux sa béquille, elle partit la ramasser avant de lui donner et de l’aider à se relever.

‘Merci Mlle Evans, Rykker… Jory Rykker…’

Répondit-il malicieusement à la présentation de la jeune femme, elle lui proposa alors d’aller chez elle pour lui désinfecter les plaies, puis en souriant elle alla récupérer le sac de médicament qu’elle avait lâchée quelques secondes plus tôt.

‘Merci, mais ce ne sont que des coupures, je vais…bien, et je dois… rentrer… On… m’attend…’

Répondit-il à Brooke en se frottant légèrement le nez avec une grimace, il avait pas mal saigné, mais c’était sûrement plus impressionnant que réellement cassé. Jory serra le sac de médicament contre lui, il ne se ferait plus avoir aussi stupidement, surtout qu’ils coutaient bonbons, ce n’était pas le moment de pouvoir jeter de l’argent par les fenêtres.

Brooke lui sourit. Il était assez gentil, enfin, elle ne pouvait pas juger, étant donné qu'ils n'avaient échangés que quelques mots, mais il n'avait pas la tête d'un méchant garçon, c'était le principal.

- Vous pouvez m'appeler Brooke, Jory.

Elle sourit. Il n'avait pas l'air dans son assiette, et assez préssé. Mais il n'allait pas rentrer seul dans cet état ! Ce serait inconsient ! Brooke lui dit alors :

Je te racompagne... Enfin, je vous racompagne, vous n'allez pas rentrer seul ! Je m'en voudrait de vous laisser si il vous arrive quelque chose ! je sais que ce n'est pas moi qui vont empêcher quelqu'un de vous taper, mais je pourrais essayer ^^.

Elle ne lui laissait pas le choix de toute façon. xD

Alors... Vous avez quel âge ?

Brooke ne voulait pas être indiscrète, elle cherchait juste un sujet de conversation. Ils commencèrent à marcher. Brooke regardait partout autour d'elle, car elle n'était pas rassuré. En +, elle était destabillisé de savoir que les deux voyous l'ai prise pour un fantôme

( je sais pas ce que j'ai, l'inspi y est pas )

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