Eris Olygans
Weak power
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Date d'inscription : 17/08/2008
Age : 28
Localisation : « A l'Hôpital en train de traiter un cas.
Feuille de Personnage
Pouvoir: « Manipulation de la Matière
Santé:
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 | Sujet: « I HATE THE AIRCRAFT. »  Sam 20 Sep - 14:08 | |
| « I HATE THE AIRCRAFT. »
| WiiTH DUNCAN CARLTON | | WiiTH DUNCAN CARLTON | « Le vol N°5 de 10h30 pour Londres est en retard. Nous vous prions de nous excuser. »
« Putain, c'est pas vrai ! »
Cela lui avait échappé. Échappé à qui ? À Eris Olygans. Oui, la cruelle psychiatre dépressive, suicidaire et frustrée de ne pas avoir tué le Joker et Peter Petrelli. Oui, cette folle, je suis sûre que vous pensez. Elle était en partance pour la ville de Londres. Pour sa ville. Sa ville chérie. Sa contrée lointaine et tant aimée. Et voilà que l'avion était en retard. Déjà qu'elle haïssait l'avion... enfin, cela la terrorisait plutôt. En plus, elle n'avait même pas le truc de pouvoir dire « Je contrôle l'air », puisque celle-ci n'a pas de consistance, donc échappe aux pouvoirs destructeurs de la belle jeune femme. Elle avait l'air bien seule, plantée en plein milieu du hall de l'aéroport de New York. Parka noire, tee-shirt col en V noir, bottes noires, jean noir, lunettes de soleil noires, gros sac à roulettes noir et le portable à l'oreille, en pleine liaison avec le Directeur de l'Hôpital où elle travaillait.
« Mlle Olygans ? Que se passe-t-il ? »
« Mon vol pour Londres est en retard ! »
« Calmez-vous ! Il n'est pas annulé au moins ? »
« Ne parlez pas de malheur ! À priori non. »
« Que cherchez-vous madame ? »
Une voix fluette s'éleva de derrière Eris. Cette dernière se retourna vers la personne qui venait de lui parler : une hôtesse frêle et blonde, le sourire à ses lèvres peint de rouge pétant. La psychiatre hésita puis demanda poliment avec son accent britannique dont elle n'avait jamais pu se débarrasser :
« Le vol pour Londres est juste en retard, pas annulé ? »
« C'est cela, madame ! »
« Merci beaucoup. »
Eris s'était déjà retournée pour surveiller son sac, mais la jeune hôtesse continua :
« Vous êtes de Londres, n'est-ce pas ? »
« Oui. Je n'ai jamais réussis à me débarrasser de mon accent, même après 12ans de vie ici. »
« Aaaaaah... »
Et la frêle blonde s'éloigna. Le Directeur de l'Hôpital continuait de blablater au bout de la ligne, mais Eris ne l'écoutait plus. Son regard glacial était fixé sur l'hôtesse qui marchait. Et d'un coup, une série de 3 impressionnants sacs à roulettes lui tombèrent dessus. Pas au sens propre bien sûr. Ils s'écroulèrent sur ses frêles jambes, si vous préférez. Un sourire mi-sadique, mi-amusé s'afficha sur ses lèvres pulpeuses, alors qu'elle reprenait le fil de la conversation, tentant cette fois-ci, de calmer son patron, les sourcils délicatement relevés et un beau sourire amusé, sans sadisme pour une fois.
« Allons, calmez-vous, c'est vous qui vous échauffez cette fois ! »
« Mon Dieu, Mlle Olygans, comment allons-nous faire sans vous pendant 15 jours ?! »
« Je ne suis pas le centre de notre Hôpital. »
« Le Service de Psychiatrie est l'un des plus importants ! »
« Prions pour qu'il n'y est pas trop de suicides pendant mon absence. »
« Non, arrêtez ce n'est pas drôle ! Deux de nos employés de Psychiatrie qui s'en vont en une semaine, c'est trop pour mes pauvres nerfs ! »
« C'est seulement des congés ! En plus j'en ai besoin pour ma santé ! »
« Oui, je sais mais... »
« Vous avez fait ça pendant plus de 20ans. Vous allez assurer. Comme toujours. »
« Qu'en pense Oscar ? »
« Oh... pourquoi la discussion a-t-elle dérivée sur mon oncle ? »
« Qu'en pense-t-il ? »
« Il comprend que j'ai besoin de ça. Aussi bien pour ma thalassémie que pour mon moral. »
« Votre moral n'est pas des meilleurs, et cela se voit. »
« Insinueriez-vous que je suis quelque peu dépressive ? »
« Vous n'en êtes pas loin, et c'est cela qui me désole. »
« Louper. Je suis déjà dépressive, au stade avancé. À dans 15 jours, Charles. »
Puis, avec la grâce indomptable et sauvage qui lui était propre, elle appuya sur le bouton au téléphone rouge de son iPhone, mettant fin à la conversation. Elle le rangeant ensuite dans son sac à main et se retourna. Pour se prendre pile le café glacé d'une vieille femme sur ses habits. Celle-ci se confondit en excuses, alors que Eris tentait de se contrôler et de ne pas s'énerver. Elle dût jouer l'hypocrite en disant que ce n'était rien, et tout le toudim. Et elle fut fière d'elle car les vitres de l'aéroport n'ont pas explosé. Mais les lanières du sac de la vieille dame, oui.
Elle partit donc, bouillonnante de rage, vers les toilettes femmes. Elle se changea soigneusement, essuya le café glacé séché sur son col, se mit en soutien-gorge, et regarda avec mélancolie son corps parsemé de tatouages. Elle poussa un soupir, puis sortit de sa valise un haut moulant et décolleté en soie rose pâle, et une paire d'escarpin rose pâle remplacèrent ses bottes noires. Elle sortit donc, complètement métamorphosée.
Mais comme jamais deux sans trois, un morpion de 9ans lui rentra dedans, l'envoyant valser et manquer de péter ses talons aiguilles. Il s'excusa avec un sourire enfantin, qui fit momentanément fondre la cruelle jeune femme. Mais elle se reprit et lui dit que ce n'était rien. Pour la troisième fois en l'espace de 5min, ses pouvoirs lui « échappèrent » brièvement, et la casquette que portait le petit garçon se déchira en deux, sous les yeux pleins de larmes de ce dernier. Et il s'en fut.
« Vous trouvez pas ça un peu lourd ? »
La voix qui retentit derrière Eris la fit sursauter. Son regard se fixa une fraction de seconde sur un jeune homme au regard d'un bleu antarctique étonnant. Puis elle fit volte face avec la vitesse d'un cobra énervé, pour tomber nez-à-nez avec un policier, à l'apparence pas très sympathique.
« Je vous demande pardon...? »
« L'hôtesse. La vieille dame. Le garçon. Ce n'est pas un peu trop ? »
« Je ne vois pas de quoi vous parler. »
« Ce dont je veux parler, c'est que à chaque fois que vous avez eu une situation embarrassante, ses personnes ont subis une sorte de mauvais sort. »
« Ce n'est pas de mon ressort. Je ne suis pas magicienne. »
« Cela m'étonnerait... vous voyagez seule ? »
« Kate est avec moi ! »
Le jeune homme sur lequel elle avait posé son regard glacial quelques instants plus tôt l'attrapa par le bras. Il n'était pas bien impressionnant, il faut l'avouer. Mince, un peu trop même, des cheveux mi-long d'un brun tirant sur le noir et des yeux d'une couleur incroyable. Mais il avait de la force, et tenait fermement la cruelle psychiatre, défiant du regard le policier. Pour appuyer ses dire, Eris rajouta poliment :
« Nous rentrons tous les deux en Angleterre voir nos parents. » | |
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